L'histoire de "la tromperie", escroquerie ayant bouleversé le destin de la Maison Tolas Helann et de la famille OLIER - fondatrice de la Maison - a été dépeinte de diverses façons, notamment par les escrocs eux-mêmes ainsi que leurs alliés, soucieux de préserver leurs réputations, ou de manipuler l'opinion, soit à leur guise, soit à des fins commerciales. Cette version-ci est celle de la Maison Tolas Helann, en tant que victime et principale intéressée, racontée par son fondateur ; soit, peut-être pas la plus objective, mais néanmoins la seule, jusqu'à preuve du contraire, qui soit appuyée par de nombreuses pièces justificatives, preuves et autres témoignages.
Avant toute chose, il est important de préciser ceci :
La Maison Tolas Helann ainsi que ses fondateurs sont nés et ont évolué avec des principes d'honnêteté, de respect, de bonté, de bon sens, avec une éthique, avec bienveillance, et ce, en toute discrétion, sans jamais faire de vagues ni empiéter sur la vie d'autrui. Aucun méfait à leur reprocher n'est connu à ce jour.
"Le bonheur des uns s'arrête où commence celui des autres". "Ne fais pas subir à autrui ce que tu n'aimerais guère qu'autrui te fasse subir". "Le respect est le plus bel allié des Nobles". Voici quelques formules qui illustrent à n'en pas douter leurs valeurs.
Aussi, jamais ces évènements n'ont été désirés ou provoqués de quelque façon que ce soit par la Maison Tolas Helann, qui se contente de les subir. Jamais l'histoire de la Maison n'aurait ressemblé à cela sans l'intervention de ses écornifleurs. Le projet initial étant simplement voué à recréer un monde idyllique de merveilles et de mystères autour de cette activité artisanale dédiée aux boissons.
Face à elle, ceux désignés comme "les escrocs", qui malgré tout parviennent à rassembler des sympathisants via leurs relations ou via la manipulation, trimballent quant à eux une réputation douteuse qui n'est plus à refaire, et très nombreux sont les témoins ou victimes qui ont pu, et pourront encore, en témoigner. Ainsi, libre à vous de vous faire votre propre opinion en toute connaissance de ces détails, sachant que ces affirmations sont relativement simples à vérifier.
Cette histoire est racontée ici à des fins informatives, par soucis de justice, mais aussi pour servir d'avertissement et de moyen de prévention, afin que la vérité soit accessible au grand public, que ce dernier soit sensibilisé au phénomène sans âge mais de plus en plus inquiétant des escroqueries en tous genres.
Et à présent, l'histoire malheureuse qui a scellé le sort de la Maison Tolas,
sobrement intitulée "La tromperie" :
Avril 2023. Thomas, 38 ans, fondateur de la Maison Tolas Helann, en recherche d'une reconversion professionnelle depuis déjà quelques temps, découvre dans le journal un article exposant une brasserie artisanale en liquidation judiciaire, dont le gérant vante les mérites, et en recherche d'un repreneur. C'est une révélation... Thomas, passionné de bière depuis sa plus tendre jeunesse, prend cela pour un coup du destin ! Voici son histoire :
" J'ai pris contact immédiatement, le jour-même, tellement persuadé que le destin me tendait cette perche. J'avais déjà entendu parler de cette brasserie, sans vraiment la connaître, mais il me semblait vaguement qu'elle avait bonne presse. Je n'appréciais pas leurs bières, déjà goûtées, mais qu'importe, puisque je ferais à ma façon. J'ai été mis en relation avec l'ancien gérant de la brasserie en liquidation judiciaire, pourtant destitué de ses fonctions, mais je n'ai pas été surpris car c'est une pratique courante dans le milieu des rachats de biens liquidés, bien que ce ne soit pas à proprement parler "légal" de la part des initiateurs. Au téléphone, cet inconnu d'apparence cordiale et de confiance me donna rendez-vous le jour de Pâques sur le site de l'ancienne brasserie. Sur place, l'homme nous apparut étrange, d'un premier abord, mais pour autant je ne me méfiai guère. Il nous fit visiter les lieux, il avait encore sa clé. Tout était démonté et placé sur des palettes filmées, prêtes pour le départ. L'explication était qu'un investisseur avait voulu racheter mais qu'il s'était désisté au dernier moment. Nous étions dans le noir, l'électricité et l'eau du local était coupés. Nous n'avons donc pas pu voir la marchandise, mais l'homme nous remit un inventaire d'huissier en précisant que tout était là. Nous lui avons fait confiance, pensant qu'il n'avait de toute façon rien à y gagner à nous mentir... Il y avait aussi des tas de cuves IBC 1000L remplis de bière qui nous intriguèrent, mais il nous expliqua que c'était de la bière qu'il avait moins bien réussie et qu'il la conservait afin de la distiller en Moonshine (sorte de whisky de bière). Il ajouta qu'il y avait d'ailleurs un alambic pour cela dans le lot ! Et cela tombait bien, car je rêvais de pouvoir faire mes propres spiritueux ! Du reste, sans que nous ne nous en rendions compte, il ne nous fit pas voir certaines pièces cachées, la visite avait été millimétrée. L'ex gérant nous expliqua ensuite que l'outil de travail était en parfait état de fonctionnement, qu'il y avait une vaste clientèle à reprendre, que la remplisseuse KTM à elle seule valait plus que ce que nous pourrions offrir comme prix pour le lot complet, qu'il y avait un stock de bière finie vendable à hauteur d'une grosse somme, des employés compétents à reprendre, etc... S'il avait mis la clé sous la porte, lui, c'était soi-disant à cause du Covid et d'une bactérie située dans les vieilles conduites d'eau du local (et que le méchant assureur n'avait pas voulu payer), mais puisque nous devions changer de local, le problème ne se poserait pas. C'était donc une bonne affaire, avec un bel avenir !
Avec ce rêve à portée de main, je fonçai, tête baissée. Là fut mon unique tort dans toute cette histoire, d'ailleurs... d'avoir fait confiance sans chercher. Nous nous lançâmes donc dans les démarches et dans la recherche d'un local ! L'ex gérant nous fournit des bilans, en nous précisant timidement que sa comptable y avait fait des erreurs... Nous n'avons pas vraiment tilté. Il m'aida à faire mon business plan à présenter au banquier, en m'expliquant tout ce qui serait possible : combien de chiffre d'affaires estimé, d'employés re prenables, combien de loyer nous pourrions supporter, et, pour nous qui étions novices, il nous rédigea même notre première offre d'achat à présenter au mandataire judicaire en charge de la vente ! Un véritable ange...
Les banquiers, l'expert-comptable, les comptables, les associés, les amis, après étude du business plan présenté, sur la base des informations fournies par l'ancien gérant, validèrent tous le projet avec enthousiasme (comme quoi, je ne fus pas le seul à m'être laissé berné...). En parallèle nous trouvâmes un local. Et là ce fut le top départ officiel !
Après deux premières offres refusées par le mandataire judiciaire, à notre troisième proposition surenchérie, il accepta ! Il me fit d'emblée une attestation d'acceptation, et, en me la tendant, me dit : "Considérez-vous comme propriétaire ! Et empressez-vous de débarrasser le local" . Il me promit au passage de rétablir l'eau et l'électricité nécessaires au déménagement. En sortant, j'appelai ma femme, fou de joie, plein d'espoir et de fierté. Puis je prenais la route. Mais je me rendis compte que le mandataire ne m'avait pas fourni la clé ! Je lui téléphonai... Il me dit d'aller la chercher au domicile de l'ancien gérant ! Ce que je fis donc, quoique qu'un brin surpris par les méthodes employées. Dans les jours qui suivirent je pu accéder, enfin, seul et fier, au local où se trouvait mon "trésor"... Je déambulai dans ce capharnaüm et pu visiter les pièces cachées. Je tentai de vérifier l'inventaire tant bien que mal. Et il m'apparut très vite qu'il manquait des choses... Notamment des stocks de bières, du matériel, et l'informatique au grand complet ! A la même période, je commençai à être mis en relation avec plusieurs anciens employés de l'ex gérant, qui m'invitèrent tous à rester vigilant avec ce dernier, qui avait semble-t-il une face cachée ; une face ayant tendance à être "filoute"... L'ange était à priori quelque peu démoniaque... Dès lors je commençai à prendre mes distances avec cet homme louche. Mes nouveaux informateurs m'indiquèrent aussi que je n'avais pas rêvé concernant les stocks manquants. Et pire, ils m'informèrent qu'il y avait, dans les stocks de bière soi-disant à revendre, une bonne partie qui était infectée par la fameuse bactérie des vieux tuyaux ! Par peur d'être moi-même suspecté pour les stocks manquants, et, du reste, qu'il ne soit trop tard pour faire marche arrière, je m'empressai d'en avertir le mandataire judiciaire responsable. "A vraiment ? Les stocks sont contaminés ? Il manque des choses ? Pas de problème ! Faites-moi un courrier récapitulatif et nous allons revoir le prix à la baisse ou annuler la vente". Je senti bien qu'il avait eu l'air faussement surpris, mais qu'importe puisque qu'il m'assura que ces problèmes seraient réglés. Je lui envoyais donc son courrier le soir même, rassuré.
Dans la foulée, j'appris que le local que nous avions trouvé nous était finalement refusé, et je dû en chercher un autre en catastrophe. Le stress fut à son comble (enfin, c'est ce que nous pensions). Néanmoins, je finis par trouver notre local, celui de Freyming-Merlebach. Et au passage, je rencontrai le mystérieux investisseur qui devait reprendre la brasserie mais qui s'était désisté au dernier moment. Il resta relativement discret sur les raisons de ce désistement, dans un premier temps, mais j'apprendrais plus tard que c'était justement parce que des vices cachés inquiétants avaient été découverts. Toujours sans réponse du mandataire judiciaire (même pas à mes courriels expliquant le problème du local qui engendrerait un retard au déménagement), je dus continuer d'avancer dans le projet, car d'énormes sommes d'argent y avaient été investies, les économies de toute une vie, et en parallèle nous commencions à avoir des charges à payer, il fallait commencer à gagner de l'argent le plus rapidement possible ! Pas le temps de réfléchir, il fallait agir ! Alors je commençais le déménagement, avec l'aide de mes deux futurs employés, très motivés. Nous dûment démonter à la main le rideau métallique électrique du vieux local. Le mandataire n'avait pas tenu parole concernant l'eau et l'électricité. Mon achat se trouvait donc emprisonné, il fallut le délivrer avant de débuter. Le déménagement fut intense et rude. Nous dûment abandonner sur place un grand nombre de choses inutilisables. Du reste, c'était une véritable déchèterie, cette brasserie. Quand je pense qu'il s'y était trouvée une production de type alimentaire... Mais puisque le mandataire m'avait laissé tombé , je ne pris pas la peine de faire le ménage. Enfin, nous finîmes par y arriver !
Et, au final, lorsque nous déballèrent notre "trésor" dans le nouveau local pour commencer à le mettre en place, nous réalisâmes qu'il manquait encore bien plus de choses que nous le pensions. Sans compter que les matières premières étaient toutes périmées ou que de nombreux objets étaient hors d'usage. Alors je relançai de plus bel le mandataire judiciaire, mon inquiétude grandissante. Certes il s'agissait d'un achat en liquidation judiciaire, et donc sans garantie, mais ce que nous découvrions ne correspondait pas à ce qu'on nous avait promis, ni à l'inventaire fourni, et cela, c'était un vice de procédure, une livraison non conforme de notre achat, un motif d'annulation plus que valable, en théorie. Mais surprise : je dû bien me rendre à l'évidence : le mandataire judiciaire ne répondait plus ! Ni aux tentatives d'appels téléphoniques, ni aux messages, ni aux courriels... il faisait le mort. Son discours rassurant lors de notre dernière conversation sembla n'avoir été qu'illusion, une technique pour se débarrasser de moi et gagner du temps. C'est alors que les choses commencèrent à sentir sérieusement le roussi...
A partir de là, sur une période de plusieurs semaines, voire quelques mois, durant lesquels nous mettions petit à petit en place notre projet tant bien que mal, sans jamais plus de réponse du mandataire, une avalanche de mauvaises surprises nous tombèrent dessus, et peu à peu, aussi, par le biais de diverses sources, témoins, ou victimes, nous apprîmes qui étaient nos escrocs... La liste est longue, mais voici un aperçu de notre quotidien durant cette période :
- Nous reçûmes un appel de la préfecture nous informant que nous avions encaissé une subvention de 86.000€ pour promouvoir l'art du brassage à la main, et que nous devions le rembourser car la promesse n'avait pas été honorée. C'est l'ancien gérant qui leur avait donné nos coordonnées... Nous leur expliquâmes la situation et nous fûmes finalement mis hors de cause. En attendant, l'argent avait disparu. Et le comble dans cette histoire, c'est que l'ancien gérant, qui communiquait énormément sur sa bière "faite main", n'avait en vérité jamais brassé à la main ! Ses cuves étaient motorisées...
- Un jour, nous avons été convoqués par le service des douanes. Je ne peux pas dire toutes les choses que nous y avons apprises (que l'on peut aisément deviner quand on sait que les brasseurs doivent payer des taxes sur les quantités de boissons alcooliques produites). L'objet de la convocation était l'alambic... Ce dernier n'était pas déclaré, il avait été acheté sous le manteau par l'ancien gérant et nous avait été revendu illégalement ! L'alambic a dû être shunté, inutilisable ...............................
- Un jour, un ami spécialisé dans le monde de la viticulture goûta l'une des bières de l'ancienne brasserie, et cru y reconnaitre le goût provoqué par certaines bactéries bien spécifiques. Il expliqua que si effectivement ces bactéries il y avait, alors elles devaient être partout, dans les moindres recoins, que tous les stocks devaient être touchés, et surtout, que le matériel aussi. Ce fût la douche froide. Après vérification, il avait raison. On nous avait vendu, en toute connaissance, du matériel contaminé, inutilisable en l'état !
- Nous réalisâmes que l'inventaire vendu datait de 7 mois avant la transaction, et qu'il y avait eu une poursuite d'activité entre-temps. Nous apprîmes aussi que l'ancien gérant avait vendu au noir des stocks de bière sur les marchés.................
- Nous apprîmes que la vieille brasserie avait été cambriolée après inventaire. Pas étonnant que nous ne trouvâmes jamais toute la partie informatique ! On n'avait pas jugé utile de nous prévenir... Et on nous avait vendu ce matériel ! Du matériel inexistant !
l'ange était démoniaque
bilans trafiqués
changement de local imposé : on apprendra que c'était pour cause de loyer jamais payé en 2 ans !
inventaire plus de 7 mois + poursuite d'activitée + revente au noire sur les marchés
infirmières covid et ukraine : tout dans la poche.
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La tromperie...
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